Aujourd’hui, je vais vous raconter une petite histoire. En 1492, Christophe Colomb découvre l’Amérique, ensuite c’est le tour de Jacques Cartier en 1534 de débarquer au Québec, mais il y avait déjà une nation amérindienne qui habitait ici. On saute les années et en 1776, les Américains deviennent indépendants et les loyalistes anglais se réfugient au nord, mais une jeune nation Québécoise commençait déjà à s’établir depuis 200 ans. Après la conquête du Québec par les loyalistes, l’Angleterre devient donc le législateur du pays. La bataille la plus connue reste la bataille des plaines d’Abraham entre Louis-Joseph de Montcalm-Gozon et James Wolf. C’est donc durant cette période que l’empire Britannique prendra le contrôle de l’Amérique du Nord. L’Angleterre est alors régie par un système monarchique. Le Canada deviendra ainsi un conglomérat de plus d’une nation régie par des lois et des coutumes royale alors que les Français, de l’autre côté du continent se libère de la monarchie en 1799. Alors comment le Québec se retrouve dans tout ça.
En 1867, lors de la conférence de Londres, le Canada est créé officiellement. Il est créé selon les lois en vigueur, c’est-à-dire un mélange de vieilles lois éparpillées à travers un document officiel établi par l’Angleterre. Durant les 150 dernières années ces lois ont évolué à l’aide des instances politiques au pouvoir, sous la supervision de l’Angleterre. D’une certaine façon, c’était un avancement car la population du Canada commence à créer ses propres loi ce qui n’est pas rien à l’époque. Ce n’est que cent ans plus tard, en 1967 que Charles de Gaulle viendra mettre le trouble au Québec en disant : « Vive Montréal, vive le Québec… vive le Québec libre ». Cette phrase célèbre a remis de l’avant les valeurs de l’identité québécoise encore plus forte. Une chose qu’il oublie de mentionner alors, ce sont les nations amérindiennes qui avaient le même problème mais étant moins nombreux, ils le dénonçaient en silence. Charles de Gaule, il faut se le rappeler est cet homme qui a participé à l’écriture de la constitution française de la 5e république. Une constitution écrite par des politiciens et non pas la population, il est intéressant de le mentionner ici.
Ce n’est que cent ans plus tard, en 1967 que Charles de Gaulle viendra mettre le trouble au Québec en disant : « Vive Montréal, vive le Québec… vive le Québec libre ».
Un peu plus tard en 1982, l’Angleterre remet entre les mains le pouvoir au Canada de se constituer. Encore une fois, c’est un geste important qui est fait par l’Angleterre. Cette constitution permettrait enfin à la nation de se définir comme peuple. Par contre René Lévesque n’a pas signé la Constitution pour les raisons que l’on connaît. Mais j’ai l’impression à quelque part qu’il ne voulait pas que ce soit à l’État de décider du destin des Québécois. À mon avis, celui-ci croyait que c’est au peuple lui-même de se définir et non pas à une institution fédérale à majorité de langue anglaise. C’est pour ces raisons qu’il avait entrepris le projet de souveraineté en 1980 lors d’un référendum. La même question a été posée en 1995 lors d’un deuxième référendum. Ces deux événements ont eu lieu alors que le mouvement souverainiste était à son apogée. En plus, les façons de faire ont été mises en œuvre de la façon la plus démocratique possible et cela n’a pas réussi. C’est incroyable quand on regarde ce qui se passe en Espagne alors que les Catalans sont arrêtés par la police pour pouvoir aller voter. Cette situation ne s’est jamais produite au Québec lors des derniers référendums alors que s’est-il passé ?
Mais qui sommes-nous comme nation ? Cet exercice n’a jamais été fait.
Si je poursuis l’histoire, c’est en 2006 que le gouvernement Canadien a établi que le Québec était une nation dans un Canada uni. Cette désignation s’apparente à celle des Premières nations. Mais qui sommes-nous comme nation ? Cet exercice n’a jamais été fait. La question n’a jamais été posée au Québécois et aux Premières nations et il est là le problème. La langue française est l’exemple le plus évident de ce qui nous définit. Le territoire qu’on habite, les droits de la personne, les combats des femmes dans notre histoire en sont d’autre exemple qui nous définisse comme nation. Mais ça, ce n’est pas au gouvernement de le définir mais à la nation québécoise et amérindienne de le faire. C’est à nous tous qui appartient de définir qui nous sommes et cela se fait à l’aide d’une constitution. De plus, celle-ci doit être protégée durant une certaine période d’au moins cent ans à mon avis. En effet, on le voit aux États-Unis qui sont pris avec une constitution de 1787 qui ne veut pas évoluer dans le temps. La réalité Américaine de l’époque était bien différente de celle d’aujourd’hui c’est pourquoi je crois elle doit être ouverte à nouveau par la nation concerné après une certaine période de temps. En conclusion, lorsque Charles de Gaulle et venu dire publiquement « vive le Québec libre », en fait il voulait dire, libre de se constituer, libre de dire qui il est comme nation au monde entier parce que des nations comme nous, il ne s’en fait plus…
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