Dans les années 80 et 90, les citoyens avaient deux choix. Voté pour le parti québécois ou voté pour le parti libéral. Aux, État-Unis, ils sont encore pris dans ces vieilles mentalité (Démocrate/Républicain) et ce n’est pas aujourd’hui qu’on va régler le problème. À quelque part, on est un peu plus chanceux aujourd’hui au Québec, les partis ont évolué contrairement aux États-Unis qui sont prisonnier de leur modèle électoral. Ici, on a évolué mais pas assez à mon goût. Saviez-vous qu’il existe 18 partis politiques au Québec ? Pourtant, avez-vous déjà eu 18 cases à cocher sur votre bulletin de vote, probablement jamais. Mais pourquoi. Parce que la façon de faire des élections ne permet pas au parti émergent d’être sur tous les bulletins de vote. Ils vont dire que c’est possible de le faire mais alors comment expliquez-vous qu’on a jamais eu 18 cases à cocher, je vous le dis, parce que ce n’est pas possible actuellement pour 18 partis de le faire. Avoir plusieurs choix, cela permettrait de s’intéressé un peu plus à ce que chaque parti fait, cela permettrait aux Québécois d’être heureux de leur choix politique car justement, ils en auraient du choix. Je pense que c’est une parti du problème en ce moment.
Je nous trouvais chanceux à quelque part car les partis émergents sont rapides dans les décisions, sont vifs et ont des nouvelles idées. C’est la force de ces partis mais trop souvent la population ne voit pas cela malheureusement.
Il y a un an, j’ai participé à la promotion de Citoyens au pouvoir lors des élections partielles dans Gouin. C’est Nicole Goulet qui représentais le parti. Ce fut toute une aventure pour un parti émergent comme nous. Je nous trouvais chanceux à quelque part car les partis émergents sont rapides dans les décisions, sont vifs et ont des nouvelles idées. C’est la force de ces partis mais trop souvent la population ne voit pas cela malheureusement. Les partis traditionnel doivent contrôler l’image, le message, ont des procédures qui leur mette parfois des bâtons dans les roues alors j’avais hâte de voir de quelle façon les partis émergent allait se démarquer et ils l’ont fait. D’ailleurs, lors de cette élection partielle, le parti Québécois ne s’est pas présenté. Il a laissé la place aux autres. Et c’était un beau geste pour laisser place à l’innovation mais pourquoi aucun des partis traditionnel ne parle de refaire l’expérience lors des élections générales ? D’ailleurs, lors de ces élections, il y a eu 13 candidats qui se sont présentés dont 2 indépendants (François-Xavier Richard Choquette et Sébastien Théodore). C’était exceptionnel et on ne peut pas dire que les citoyens n’ont pas eu de choix lors de ces élections.
Je trouvais qu’il y avait des bonnes idées autour de la table même si je savais bien sûr que Citoyens au pouvoir était le meilleur de la « gang » (haha). Mais j’écoutais quand même ce que les autres avaient à dire. Lors de ces élections il était important pour moi que tous les partis présents autour de la table puissent recevoir les mêmes informations. C’est une déformation professionnelle car quand je faisais de l’estimation pour des entreprise en construction, je voulais être sûr que toute les entreprises avait les mêmes informations, c’est plus fort que moi. Je me faisais donc un devoir que toutes les personnes présentes reçoivent les mêmes informations provenant du DGEQ car j’ai observé un manque à ce niveau. Il faut se le dire, si un parti politique a plus d’informations qu’un autre, les élections ne sont pas juste pour tous le monde. Par exemple, si on vous informe qu’il y a une rencontre citoyenne pour les partis et que vous n’êtes pas invité par le DGEQ, ça paraît mal il me semble. Il y avait des représentants du bloc pot qui était autour de la table cette fois-là. Je trouve cela surprenant d’ailleurs qu’on n’entende pas parlé plus de leurs partis dans les médias. C’est cette année qu’aura lieu la légalisation de la marijuana et les partis traditionnel ne savent pas sur quel pied danser. Il me semble qu’ils sont les mieux placé pour nous parler de cette nouvelle loi mais ils n’ont pas été approchés à l’assemblée nationale.
Il faut se le dire, si un parti politique a plus d’informations qu’un autre, les élections ne sont pas juste pour tous le monde.
Il y a d’autres parties qui ont emmené des idées comme par exemple un affichage électoral plus ciblé. En effet, d’avoir des affiches localisé a des endroits stratégiques où on voit tous les citoyens représenté serait bénéfique. Ça coûterait moins cher en dépenses électorales, cela serait plus sécuritaire et les endroits serait plus vu par la population. J’ai trouvé ça dommage que cette option n’a pas été étudié par le DGEQ. Un moment donné, un des partis voulait se faire rembourser des affiches électorales qui avaient été enlevés par les commerçants sur la rue St-Hubert. Je n’en revenais juste pas à quel point les partis politiques réfléchissais comme une entreprise alors que ce sont les fonds publique qui rembourse cela. De plus, de quelle façon le DGEQ pouvais s’assurer que l’affiche avait bel et bien été installée initialement. Est-ce que les affiches qui s’envole au vent ou qui se font vandalisé peuvent se faire rembourser ? Je trouvais que c’était malhonnête pour les citoyens de la part de ce parti.
Pour conclure sachez que les gens se trompent lorsqu’ils disent que les partis émergents ne font que diviser le vote. Les Québécois ont une multitude de façon de voir les choses et il faut leur permettre de l’exprimer à travers plus que deux choix. Les parties émergent sont là pour apporter des nouvelles idées, pour apporter une autre façon de penser la façon de faire de la politique, ils sont là pour passer à une nouvelle ère. Citoyen au pouvoir est un de ceux-là.