La trêve est un projet que j’ai voulu lancer en décembre 2017. À cette époque le gouvernement souhaitait que le directeur général des élections (DGEQ) étudie le vote électronique. Mais celui-ci disait que c’était au gouvernement de le faire. Si ce n’est ni le gouvernement, ni le directeur général des élections qui peut changer la façon de faire des élections alors c’est à qui de le faire ?
https://www.journaldequebec.com/2017/11/28/vote-par-internet-quebec-et-le-dgeq-se-renvoient-la-balle
C’est alors que j’ai eu l’idée de faire une trêve dans 17 circonscriptions réparties à travers les 17 régions administratives du Québec. Il s’agit en fait d’un laboratoire électoral afin de permettre une nouvelle approche pour les élections. Je trouvais que les élections de 2018 étaient extrêmement propices pour réaliser ce laboratoire. En effet c’est la 1re fois que nous avons des élections à date fixe au Québec. Nous connaissons donc depuis 4 ans la date de ces élections alors pourquoi ne pas en avoir profité pour bien planifier ce laboratoire électoral.
C’est pourquoi j’ai écrit au DGEQ mais, à l’époque, j’avais mis en copie tous les partis politiques car on ne peut pas prétendre vouloir changer les règles du jeu si les autres partis politiques ne sont pas informés. Je ne lui ai pas écrit en tant que citoyen mais comme dirigeant du Parti Citoyen au pouvoir. Je croyais que cela aurait plus de poids mais en fait, je voulais surtout voir comment ils allaient réagir. Tout d’abord ils m’ont répondu que ce n’était pas leur responsabilité et je n’ai pas été étonné de la réponse.
Je leur ai répondu avec encore une fois tous les partis politiques en copie. Mais j’ai rapidement vu que cela ne menait à rien. J’ai été surpris aussi de la réponse de certain parti politique lors de mon intervention. J’ai mis en copie quelques-unes de leur réponse.
Aujourd’hui, je lance publiquement le projet de la trêve. Mais qu’est-ce que c’est, je vous explique. Comme nous le savons tous, la technologie aujourd’hui fait des miracles et la façon de faire des choses est continuellement évolutive. Il en est de même pour la façon de faire les élections. Le projet de la trêve consiste en une chose, faire un laboratoire électoral dans une circonscription à travers les 17 régions du Québec. Voici donc la lettre en question :
J’ai intégré dans la lettre beaucoup d’éléments et il est fort probable que certaines idées énuméré vont vous sembler soit innovante ou soit farfelu. Mais quoi qu’il en soit, ces idées, elles existent, elles devraient être explorées et il y en a d’autre. Mais alors pourquoi ne pas les explorer et aller au bout de nos idées. L’an dernier, le DGEQ a fait une rencontre avec les partis émergent seulement sans inviter les partis traditionnel. Cela aurait été une bonne occasion de discuter de la façon de faire les prochaines élections justement et de passer à une nouvelle ère mais cela ne s’est pas fait.
Aujourd’hui, je lance le projet de la trêve officiellement, il est trop tard pour les élections de 2018 alors je souhaiterais faire avancer ce projet pour la suite des choses. Je souhaites sincèrement que les élections d’octobre 2018 soit les dernières qui soit faites de cette façon car elle n’est pas juste pour tous les partis. Qu’un parti soit riche ou pauvre, un citoyen devrait toujours être en mesure de voter pour chacun d’entre eux. Il y a toujours des choses qui fonctionnent mais il y aura toujours et à toute les époques des chose à améliorer. Certain diront que les élections sont comme une course, un arène ou une bataille, et bien il est grand temps de faire la trêve, pas nécessairement dans toute les circonscription mais il est temps de prendre du recul et de regarder comment on fait les choses afin de les améliorer pour demain, pour les prochaines génération, pour nos enfants et leurs enfants.