Quand vous faites votre travail quotidien, vous arrive-t-il d’avoir des idées qui permettrait d’améliorer les façons de faire de votre entreprise ? Quand vous faites votre travail, considérez-vous que le résultat est le fruit d’un travail d’équipe ou d’une seule personne ? Quand vous faites votre travail, est-ce que vous travaillez en collaboration avec les autres services ou vous êtes pris à travailler en silo ?
Probablement que non et si c’est le cas, c’est le genre de choses que vous aimeriez améliorer pour bien performer. Cette vielle méthode est aujourd’hui dépassée. Parlez-en à Charlie Chaplin dans « Les Temps Modernes ». Aujourd’hui, votre patron est probablement à l’écoute de vos idées. Celui-ci est conscient que les résultats sont le fruit du travail de votre équipe et il a intérêt à ce que tout le monde travaillent ensemble. À une certaine époque, c’était le patron qui décider de tout. La mentalité corporatiste était bien présente dans les entreprises. On disait « Je vous paie pour faire le travail que je vous demande ». C’était donc le patron qui décidait de tout. Bien sûr pour les plus petites entreprises encore aujourd’hui, l’argent qui est investi viens des poches du jeune entrepreneur qui a une vision globale de l’avenir de son entreprise. Il souhaite donc plus souvent qu’autrement que ses employés suivent la direction qu’il propose. Mais, ce jeune entrepreneur a sûrement une plus grande ouverture envers ses employés qu’un même entrepreneur avait dans les années cinquante.
Cette vielle méthode est aujourd’hui dépassée. Parlez-en à Charlie Chaplin dans « Les Temps Modernes ». Aujourd’hui, votre patron est probablement à l’écoute de vos idées. Celui-ci est conscient que les résultats sont le fruit du travail de votre équipe et il a intérêt à ce que tout le monde travaillent ensemble.
Mais qu’en est-il des grandes entreprises, celles qui ont près de cent ans et dont les patrons sont très loin de ce qui se passe réellement sur le terrain. Vous allez me dire qu’il est important de laisser la place aux employés dans ce genre l’entreprise et pourtant on ne fonctionne pas de cette façon-là au gouvernement. En effet c’est encore les élus et les ministres qui décident du sort des ministères. De plus ces ministres sont remplacés à tous les quatre ans alors que les employés restent dans la fonction publique.
Vous allez dire qu’il est important qu’un Ministre ait le contrôle sur son ministère mais il est parfois très loin de ce qui se passe réellement à tous les jours sur le terrain. C’est pourquoi je crois qu’on devrait faire plus confiance aux employés de l’État en leur donnant des responsabilités plus importante mais étudié et encadré par les ministres. On l’a vu tout récemment au Québec quand l’Ordre des ingénieurs a été mise sous tutelle car il y avait un réel problème de confiance par le public. C’est la 1re fois qu’un ordre professionnel se faisait mettre sous tutelle. Le gouvernement a donc des outils entre les mains lorsqu’une bévue est faite qui va à l’encontre de l’intérêt public.
Les associations de professionnel, les syndicats et les organisations publiques ont un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des ministères et des services publics. C’est sûr, car ils sont au premier plan du service aux citoyens. Si un Ministre n’écoute pas leurs idées, ne leur donne pas de responsabilités et ne favorise pas le travail d’équipe, on se retrouve face à un mur. Actuellement, le gouvernement a des objectifs, des budgets, des échéanciers qu’il impose aux employés. Les associations, les syndicats et les organisations publiques ont intérêt à suivre ses objectifs pour le bien public mais il peut aussi bonifier les demandes du gouvernement en donnant leurs commentaires pour que cela devienne un objectif réaliste et idéal. C’est ce que j’appelle l’autonomie. J’en parle d’ailleurs dans mon article : L’autonomie, la nouvelle ère syndicale.
L’Ordre des ingénieurs a dans son code de déontologie la protection du public, il y a plusieurs ordre professionnel je crois qui devrait avoir cet objectif. Ainsi on s’assure que ces associations de professionnel ne dérogent pas à leur code par cette façon de faire dans le service public.
Actuellement, les associations les organisations et les syndicats publics sont des exécutants qui négocient année après année leur salaire dans des conventions collectives. Il fut un temps ou lorsqu’un employé désirait recevoir un meilleur salaire, il devait le démontrer par sa performance au travail. Cela ne devrait-il pas être la façon de négocier lors d’une négociation de convention collective. Cela permettrait aux employés d’innover et de performer dans l’intérêt public. Le gouvernement agit comme patron responsable de cette façon. Il permet ainsi un service public performant dans un monde en plein effervescence. L’Ordre des ingénieurs a dans son code de déontologie la protection du public, il y a plusieurs ordre professionnel je crois qui devrait avoir cet objectif. Ainsi on s’assure que ces associations de professionnel ne dérogent pas à leur code par cette façon de faire dans le service public. Je comprends que certains pourrais avoir des craintes par rapport à cette approche mais je crois que comme société c’est la meilleure façon de faire si on veut performer dans le monde. Cette approche permettrait de se démarquer plus rapidement et plus efficacement face au géant américain, Européens, Asiatique et les autres. Car il faut se le dire, ces pays fonctionnent toujours de cette façon et ce sont leurs dirigeants qui sont au commande mais ici au Québec, nos associations sont performante et il est temps de les mettre de l’avant pour mettre fin au temps moderne qu’a connu Charlie.