Même les robots sont imparfaits

Ce texte se veut une réflexion sur ce qui s’est passé dans les derniers mois par rapport à la pandémie. J’avais envie de mettre mes idées sur papier un peu comme un journal personnel qui relate ce qui m’est passé par la tête durant ces derniers mois. Il faut savoir que je suis vacciné et que je crois au vaccin comme étant un remède à la Covid 19. 

Édition : Cet article a été écris et publié ne sachant pas la durée et les débordements des manifestations du mois de février 2022.

Au début de la pandémie, je me demandais ce qui se passait, ce qu’était en fait la COVID-19. On nous présentait ça comme une maladie grave et l’on n’avait pas de remèdes à cela, ce qui m’inquiétait au départ je dois l’avouer. Je craignais bien sûr de l’attraper et je faisais tout en mon possible pour limiter les contacts. Mais ce qui était particulier, c’est que les autorités ont mis plusieurs mesures en place, qui était parfois très contraignante. Je regardais alors certains pays qui prenaient des démarches différentes et je les trouvais audacieux, car j’encourage l’audace et quand on se démarque des autres. Malheureusement pour ces pays, ça n’a pas marché comme prévu. Certaines mesures limitaient même le nombre de personnes que je pouvais inviter chez moi, limitaient donc les contacts avec ma famille. Je n’étais vraiment pas d’accord avec ceux-là, car on touchait à ma liberté dans ma propre maison ce qui me faisait vraiment grincer des dents.  

L’état d’urgence sanitaire

J’ai compris un jour que les autorités pouvaient d’une certaine façon agir ainsi, car ils avaient déclarés « l’état d’urgence sanitaire ». C’est un professeur en droit de l’université Laval du nom de Louis-Philippe Lampron lors d’une entrevue qui m’a fait comprendre l’envergure de ce détail. J’ai compris alors que les autorités avaient le droit d’aller vraiment plus loin dans la réglementation au niveau de la gestion de la pandémie et j’ai fait la paix avec cela. Je savais que ces mesures et étaient mises de l’avant dans une société en état d’urgence. Mon appréhension était maintenant tournée vers ce fameux « état d’urgence » à savoir quand on y mettra fin. Je me doutais à l’époque que ce jour n’allait pas arriver de sitôt et c’est ce qui m’inquiète encore aujourd’hui.

ralentir

Au fur et à mesure de l’évolution de la pandémie, j’ai vécu comme tout le monde des difficultés, mais on était tous dans le même bateau. Le port du masque obligatoire et le couvre-feu ont été un choc pour moi, mais j’ai dû m’adapter et j’ai respecté ses mesures malgré tout. Par contre, en parallèle, j’ai vécu plusieurs choses merveilleuses et incroyables durant les derniers mois et c’est ce qui m’aidait à passer par-dessus ces mesures. En effet, la pandémie nous a permis de ralentir, ralentir pour notre bien-être, ralentir pour nos enfants. Je n’écoutais aucun bulletin de nouvelles, aucun média, conférence de presse ou très rarement. J’ai misé sur l’humour, la culture à la télévision, à la radio et c’est ce qui m’a permis de rester serein, car j’en avais marre des mauvaises nouvelles. Je filtrais les médias sociaux pour « masquer » certaines publications de mon entourage (mais pas tous) qui me rappelait la situation actuelle et qui me faisait broyer du noir. Tout était là, mais je devais rester positif pour ma fille, pour moi, et c’est avec humeur que je suis passé au travers, même s’il y avait du Netflix là-dedans. 

l’humeur dans l’adversité

Aussi, j’ai pu en profiter beaucoup plus avec ma fille comme je n’aurais jamais pu le faire avant. Parfois, lorsque j’étais en télétravail elle était là tout près et ça faisait du bien de la voir.  J’allais faire du vélo avec elle sur l’heure du dîner, j’ai fait une patinoire derrière la maison alors je pouvais aller patiner le soir derrière chez moi. J’avais un chien aussi à la maison avec qui j’ai pu en profiter beaucoup plus qu’avant. Bref, j’ai vécu plein de moments simples et heureux, nous étions revenus à l’essentiel le temps d’un instant. Je ne perdais plus mon temps dans le trafic, car c’était possible de travailler à la maison même si ce n’était pas toujours parfait. Je sais que ce n’est pas tout le monde qui a pu vivre le télétravail comme moi, car certains métiers ne peuvent se faire à distance. Pour moi le télétravail, même s’il est en mode hybride, est un acquis qui va rester et j’en suis heureux pour certaine chose et le retour en présentiel sera bien aussi pour d’autre. Il faudra vivre cette nouvelle façon de faire après la pandémie et j’ai hâte de voir les résultats.

la suite, sans savoir la fin

Je voulais laisser la chance au coureur et heureusement nous avons trouvé un remède au Covid, même si certaines entreprises ont su en tirer profit contrairement à d’autres. J’ai eu d’autres déceptions à l’été 2021 ou j’espérai la fin du port du masque alors que 75% de la population était vacciné, mais ce ne fut pas le cas malgré mon incompréhension. Nous étions encore en état d’urgence il faut se le rappeler. Après tout ce temps, je suis heureux que l’on s’en sorte ainsi et qu’on ait su apprivoiser la bête. Je crois que les autorités ont eu plus peur que prévu et il faut savoir que la pandémie a été très grave, mais ça aurait pu aussi être 20 fois pire ce qui explique peut-être pourquoi ils ont été si prudent. Cependant, il reste des irritants pour certains et je me demande ce qui en ressortira. Le passeport vaccinal et le vaccin obligatoire sont plus sensibles pour certains, alors que pour moi c’est la fin de « l’état l’urgence sanitaire » que j’anticipe le plus. C’est pourquoi je ne me reconnais pas dans les manifestations qui ont lieu actuellement. Par contre, ces citoyens manifestent car les autorités doivent comprendre l’ampleur des actions qui sont prises car ce sont des décisions importantes. Certains citoyens les trouvent trop restrictives et d’autre pas assez. Personnellement, je crois que les mesures imposées doivent être bien réfléchies, ce qui n’a pas toujours le cas dans les derniers mois, mais je dois avouer que ça n’a pas dû être facile dans les circonstances pour les gouvernements en temps de crise. C’est pour cela que les décisions ont parfois été prise rapidement sans trop penser à la suite, sans savoir la fin.

Malgré toutes les mesures imposé, on sait que le corps humain n’est pas parfait et il ne le sera jamais, mais il faut savoir que même les robots sont imparfait…

Lien pertinent : L’équilibre entre les droits individuels et les droits collectifs en temps de pandémie

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